En février 2020, Stéphanie Dangre, présidente du Groupe all, a décidé d’interpeller les pouvoirs publics sur la réforme du 100 % Santé qui place les opticiens dans une situation difficile, au sein d'un contexte économique pesant.
Des tâches supplémentaires qui font perdre du temps de conseil
Si elle ne s'oppose pas foncièrement à la mise à disposition d'équipements abordables pour les moins aisés, elle est en revanche inquiète sur les conséquences de la réforme sur les commerces optiques : « baisse du remboursement de l’Assurance maladie obligatoire (…), diminution du plafond de remboursement des montures à 100 euros ». S’ajoutent à cela les tâches administratives qui s'accumulent chez les opticiens et qui les obligent à passer moins de temps avec leurs clients. Or, c’est bien là le cœur de leur métier et de leur engagement !
Donner un nouveau souffle au secteur
Afin de compenser ces pertes de temps et d'argent, elle propose une baisse de la TVA sur les équipements optiques qui « apporterait un nouveau souffle à la profession ». Le chiffre d'affaires des opticiens augmenterait d'autant afin de faire face à la situation économique et à cette réforme qui ajoute des difficultés pour les opticiens.
Par cette demande, Stéphanie Dangre souhaite également mettre en avant le secteur de l'optique en alertant sur les conséquences de la crise qui le touche directement, comme la plupart des professionnels.
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